JO: Le Parc d’Olhain, labellisé Paris 2024

Satisfaction pour Bernard Caillau, président du Parc d’Olhain qui est parmi les 28 sites labellisés du Pas-de-Calais.

Le département du Pas-de-Calais est le 2e de France en nombre de sites labellisés « Centre de préparation des Jeux olympiques de 2024 » : vingt-huit au total. De quoi réjouir le conseil départemental qui était le chef de file des différentes collectivités territoriales engagées dans une démarche qui a officiellement démarré en juin 2019. Une belle satisfaction donc mais qui ne surprend finalement pas grand monde si l’on se souvient que pour les JO de Londres en 2012, le Pas-de-Calais avait déjà fait de gros efforts pour accueillir des délégations étrangères. Il compte d’ailleurs bien sur les liens noués à l’époque et sur les habitudes prises depuis pour séduire à nouveau nombre de délégations qui voudront se préparer à quelques encablures de Paris et des sites de compétitions.

Caroline Matrat qui effectuait mercredi 21 octobre l’une de ses toutes premières sorties en qualité de vice-présidente du conseil départemental chargée des sports, l’a rappelé lors d’une conférence de presse organisée au Parc départemental d’Olhain. L’occasion de mettre l’accent sur le fait que le Parc justement, est l’un des sites labellisés par Paris 2024 pour accueillir des délégations dans les disciplines de la boxe, du cyclisme sur route et du badminton (olympique et paralympique), du VTT, du handball, du volley-ball et du volley assis, du basketball et du basket fauteuil.
Sur le territoire de la Communauté d’agglomération Béthune – Bruay, d’autres sites labellisés : le centre aquatique de Béthune, le stade d’athlétisme de Bruay et le centre des arts martiaux à Verquin qui sera terminé d’ici là.

Des tractations sont déjà en cours un peu partout »

B. Pieckowiak, président du CDOS 62

Reste maintenant à séduire les délégations du monde entier à qui sera adressé un catalogue où ils retrouveront les 28 sites de notre département parmi les 620 labellisés sur le territoire national. La qualité de l’accueil et des équipements sportifs seront évidemment des critères déterminants… Parmi d’autres, comme la qualité des hôpitaux. D’ici là, on peut espérer que la Covid-19 ne sera plus qu’un mauvais souvenir ; que plateaux techniques et personnels hospitaliers seront alors disposés à accueillir les sportifs. Mais quoi qu’il en soit, le lobbying restera indispensable si l’on veut transformer l’essai. Bruno Pieckowiak, président du Cdos, a prévenu : « Des tractations sont déjà en cours un peu partout ».Philippe Vincent-Chaissac, Votre Info pour bbsportsartois.fr

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