On a testé pour vous… FreeRide, la moto électrique à Olhain

Des mois qu’on l’attendait, elle est devenue réalité! L’activité de rando à moto électrique est en passe d’être inaugurée au Parc départemental d’Olhain. À la rédac’, on a eu la chance de tester (presque) en avant-première les machines de FreeRide. On ne va pas faire dans le suspens, on valide à 200 %.

Autonomie: 2h minimum. Vitesse max: 50 km/h. Poids: 50 kg. Mode tranquille et mode sport, une pêche d’enfer, bruit inexistant. Voilà pour l’essentiel des caractéristiques techniques. Pour ce qui est du projet, il s’agit d’une idée qui a fait son chemin depuis 5 ans dans l’esprit de Sébastien Sagot, l’instigateur de ce beau bébé. Pas un novice dans le domaine de la moto… Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Cauchois est un ancien pilote de moto-cross de niveau international, devenu entraîneur et éducateur. Il a entre autres formé Adrien Van Beveren et Milko Potisek. Les connaisseurs apprécieront.

Une démarche pédagogique
Le projet « FreeRide rando moto electric », de son nom complet, est donc de proposer des randonnées à moto, mais pas avec n’importe laquelle. Une moto électrique, une moto-cross silencieuse, et accessible au plus grand nombre. Clairement, pas besoin d’avoir le permis gros cube pour s’en sortir. Toutefois, un peu de concentration est nécessaire. Pour écouter Arthur déjà, pilote formé à la sauce MX Pilotage et devenu manager de la société qui porte le projet. Des conseils sont dispensés, car l’idée de Sébastien Sagot est aussi de faire passer des messages: « Il s’agit d’une activité de loisir qui nous donne l’occasion de transmettre, notamment auprès des ados. Notre message fort c’est que la moto n’a jamais tué personne, mais qu’effectivement, on se tue à moto. L’accident est comportemental, ce n’est pas la moto qui prend les décisions. Notre pratique est très encadrée. On explique pourquoi le casque doit être attaché par exemple. »

Une pêche d’enfer
À notre tour d’essayer la machine. On vous disait « presque » en avant-première, puisque le maire de Cauchy-à-la-Tour, Jacques Flahaut, a eu droit à son petit tour. Adrien Van Beveren, multiple vainqueur de l’Enduropale et pilote de rallye-raid aussi. L’un était novice, l’autre est pour le moins aguerri… les deux ont été conquis.

Arthur nous explique rapidement ce qu’il y a à savoir. Un tour de clef, la moto ne fait aucun bruit, mais elle est en marche. Première consigne, on garde au max les panards sur les cale-pieds. La seconde, les freins: l’inverse du vélo, l’avant à droite, l’arrière à gauche, pas de frein au pied. Aucune commande en bas d’ailleurs, ce qui facilite pas mal de choses, surtout pour un novice. Quand on freine, le moteur se coupe. Deux modes: le mode normal, et le mode sport. Notre petite initiation se passe dans l’allée principale du Parc d’Olhain. On démarre en mode normal, avec pour consigne d’accélérer progressivement, sans à-coups.

Pour être transparent, la prise en main a été très simple. Votre rédacteur a eu le bonheur d’avoir une « 50 à boîte » adolescent, et il pratique le VTT régulièrement. Et c’est pile ça: « C’est un gros vélo, confirme Sébastien Sagot. Et ça ressemble beaucoup à une 50 CC ». La moto est hyper légère, hyper maniable, et sincèrement, l’accélération est bluffante. La machine a vraiment de la pêche. Du haut du parc, on descend jusqu’au camping sur le bitume, demi-tour, mode sport activé, et Arthur nous invite à mordre un peu dans la terre… un peu grasse, ça glisse mais ça adhère. Sensation étrange, on ne fait pas le fou. On ne serait pas contre quelques petits conseils de comportement… ça tombe bien, c’est le principe de FreeRide rando moto electric. Aucun doute, on va revenir. C.V. – Votre Info

Ouverture au public le 10 juillet. Consultez le site internet de FreeRide ici

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