Le Stade Béthunois Pélican club a vécu un moment historique

À l’occasion des championnats de France élites d’hiver à Montpellier du 9 au 12 décembre, trois nageuses artésiennes ont ramené quatre médailles à Béthune, dont une en or. Un bilan pour le moins positif que Grégory Lefebvre analyse plus en profondeur. Entretien avec le directeur sportif du Stade Béthunois Pélican club.

Vous rentrez de l’Hérault avec quatre médailles, on vous imagine très satisfait ?
Complètement ! Il faut savoir que c’était la première fois que nous allions aux championnats de France sans Cyrielle. Le groupe a été très performant dans l’ensemble. Vincent Lesert et Adèle Magnier ont progressé, Maxime Marlière et Mathieu Bourgeois ont nagé à leur niveau. Avec les performances de Lison Nowaczyk, d’Océane Carnez, de Bertille Cousson et de Lou-Ann Guiton, on se classe 11e club national en élite.

Quels enseignements faut-il tirer des performances de vos trois médaillées?
Lison fait deux médailles, et surtout, elle réalise les temps de pré-sélection pour les championnats du monde universitaires. Bertille s’est qualifiée en finale du 200 m 4 nages et du 200 m dos… c’était déjà une satisfaction. Ce titre de championne de France en dos était inattendu, on la savait en forme, mais peut-être pas à ce niveau… c’est tout de même la 7e perf française de tous les temps! Elle est aussi pré-sélectionnée pour les mondiaux universitaires, mais surtout elle frappe à la porte de l’équipe de France A. Elle est à 50 centièmes du temps de qualification requis pour les championnats du monde et les championnats d’Europe. Enfin Lou-Ann bat son record personnel, elle fait 3e et accompagne Bertille sur le podium. Deux Béthunoises sur un podium aux championnats de France élites, c’est historique.

Si ces championnats de France hiver n’étaient qualificatifs pour rien, ceux du mois d’avril à Limoges sont qualificatifs pour tout!

Grégory Lefebvre

Océane Carnez fait deux fois 4e, c’est rageant, mais on imagine que c’est aussi très encourageant ?
Oui, on savait que ça allait être plus compliqué pour Océane puisqu’elle a connu une longue coupure cet été et que sa rentrée a été décalée. Il manquait toute la préparation du mois de septembre. Elle est aussi en train de se transformer techniquement, ce n’est pas évident. Elle a manqué de chance sur 200 m en terminant à un centième de la médaille, mais elle revient sur ses temps de référence, elle fait deux finales A, son bilan est satisfaisant, elle n’a vraiment rien à se reprocher.

Quelle est la prochaine grosse échéance pour vous ?
Si ces championnats de France hiver n’étaient qualificatifs pour rien, et que tous les nageurs n’avaient certainement pas une préparation optimale, les championnats de France élites du mois d’avril à Limoges sont eux qualificatifs pour tout ! On va donc se préparer correctement pour cette échéance. Propos recueillis par C.V.

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