Futsal: Béthune – Mouvaux-Lille… à Roubaix

Nandinho retrouve peu à peu le niveau qui est le sien

Samedi 24 octobre, la salle Dupuy-de-Lomé à Roubaix va vibrer pour un derby du Nord très attendu entre le Béthune Futsal et Lille-Mouvaux. Enfin vibrer, si on veut puisque la rencontre aura lieu à huis clos. Initialement, la rencontre devait se dérouler à Lens, mais le club béthunois, qui n’évolue pas réellement chez lui, forcément, ne bénéficie pas de la salle de sport lensoise. Les dirigeants artésiens ont émis un temps l’hypothèse de joueur en région parisienne, avant de trouver une solution un peu peu plus à proximité.

Béthune – Mouvaux-Lille Métropole. Une opposition de styles à plus d’un titre. Béthune, c’est le club emblématique des Hauts-de-France, avec un petit budget. Lille-Mouvaux, c’est la grosse machine finacière qui a changé trois fois de nom, capable d’attirer dans ses filets des joueurs comme l’international portugais Varela, l’ancien goleador de D1 italienne Rafael Sanna, ou encore l’international tricolore Kévin Ramirez, pour ne citer qu’eux… Dernière rencontre en date, il ya deux semaines à Nantes, une victoire 1-6 et sur le terrain, deux Français, quatre Brésiliens, trois Espagnols et un Portugais. Ça donne une idée du pouvir attractif du club lillois. Pour autant, face au 2e du championnat, Béthune jouera sa chance : « Contre Mouvaux, il faut jouer, note le cach béthunois Yannick Ansart. Il faut éviter les erreurs commises la saison dernière en se focalisant sur les duels. Des duels, il en faut, mais pas que ça. Samedi à Asnières, on a réussi à se rassurer en ne faisant que défendre. Maintenant il faut jouer ».

On voulait retrouver un groupe c’est mission accomplie »

Yannick Ansart

Le week-end dernier en effet, les Béthunois se déplaçaient en banlieue parisienne pour y affronter ACCS futsal, leader incontesté de l’élite. Et les hommes de Yannick Ansart et Aldo Cannetti ont posé des problèmes aux Parisiens, passablement énervés en première période : « On a joué très bas, en jouant les coups à fonds sur les relances longues de Thomas Magnien. On perd 2-0, on revient à 2-1 et on a deux fois l’occasion d’égaliser, analyse Yannick Ansart. Et quand tu n’es pas réaliste face à ces équipes-là… » Béthune a été puni, et battu, 8-1, mais le score est presque anecdotique : « On prend trois buts en fin de match en gérant très mal le joueur de champ supplémentaire. Samedi on voulait retrouver un groupe et c’est mission accomplie. » Un bloc solide juste avant le derby… pas le plus mauvais moment.
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