Handball: un derby Béthune – Bully à huis clos
Samedi 10 octobre, 3e journée de championnat, mais première rencontre pour Béthunoises et Bullygeoises. Et pas n’importe laquelle. SBBL – Bully, salle Carette, un derby de l’Artois… à huis-clos. Un match qui arrive dans un contexte particulier car ni Béthune, ni Bully-les-Mines n’a encore joué la moindre minute en match officiel : « Ce n’est pas évident, les filles rongent leur frein, explique Célia Ardouvin, entraîneur de Bully. On croise les doigts pour qu’on puisse effectivement jouer ce week-end. On n’aborde pas ce match comme un derby, mais comme une chance. Une chance de pouvoir jouer. »
Côté béthunois, on croise les doigts aussi : « C’est toujours sous condition Covid. Trois rencontres sur six ont été reportées lors de la première journée. Il y en a eu cinq la semaine dernière. On se pose des questions sur la suite du championnat, » avoue le coach béthunois Thomas Verheylessonne. « C’est vraiment particulier. C’est frustrant. Les filles se préparent chaque semaine et elles ne jouent pas. On manque de rythme. La rencontre contre Lomme a été reportée la veille pour lendemain, on ne peut même pas imaginer jouer en amical. »
Pour l’heure, la rencontre est maintenue : « C’est une belle affiche, poursuit l’entraîneur de Béthune. Mais malheureusement ce sera sans spectateur. On sait que Bully c’est du costaud. Elles ont conservé leur ossature et se sont renforcées. C’est un gros morceau. »
De son côté, Célia Ardouvin, qui évoluait encore comme joueuse dans la Cité de Buridan la saison dernière, aborde la rencontre sans appréhension: « C’est effectivement une équipe que je connais bien, mais il n’y a aucune pression. » Et de répéter : « C’est une vraie chance ».
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Béthune – Bully-les-Mines, samedi 10 octobre à 20h, salle Jacques Carette. Rencontre à huis clos.