Futsal – Béthune: « Le seul responsable, c’est moi »

Samedi 6 février, le Béthune futsal s’est incliné sur le parquet de Toulon, 7-2. Les Béthunois ont essayé, vraiment, mais ils sont été surclassés par des Varois en pleine rédemption, autour d’un Nito revenu au top de sa forme. Après 13 journées, Béthune pointe à l’avant-dernière place du classement. Deux victoires, un nul, et 10 défaites. Loin, très loin des objectifs de début de saison. Le manager général de Béthune, Aldo Cannetti, parle de cette situation sans détour: « On peut évoquer la situation du club au classement, on peut critiquer les joueurs. Mais le seul responsable de cette situation, c’est moi. Je dois prendre mes responsabilités. On vise toujours l’entraîneur en premier, on dit que ce sont les joueurs sur le terrain, mais la décision, c’est moi qui la prends. Je me suis trompé sur le recrutement en début de saison. J’ai voulu redonner un coup de jeune dans l’effectif en faisant venir des joueurs de D2 en devenir, parce que cette D1 est très dure. Je me suis planté. On a ajusté le tir. »

C’est un groupe qui bosse et qui ne lâchera pas. Je leur fais confiance à 200% »

Aldo Cannetti


L’ex-entraîneur de Béthune, manager général du club depuis le début de cette saison 2020-2021, coupe court aux éventuelles rumeurs, si toutefois on peut appeler ça comme ça: « Certains s’interrogent du comportement des joueurs parce qu’on peut les voir souriants. Oui le groupe vit bien, s’entend bien, rit. Et il souffre. Après la défaite à Toulon, on était tous abattus. Je suis quatre fois par semaine avec eux, et je peux vous dire que ça bosse. Et il faut voir dans quelles conditions… On a des mecs qui se lèvent pour bosser à 5 ou 6 heures du matin et qui sont là le soir à l’entraînement. On a des mecs qui ont des vies de famille, des mecs qui vivent loin de leur famille, loin de chez eux… je pense à Anderson et Izavan particulièrement. »

Avec ce groupe-là, avec cette mentalité-là, Aldo Cannetti n’envisage pas d’autre scenario que le maintien: « On m’a toujours appris que le travail payait. C’est un groupe qui bosse et qui ne lâchera pas. Je leur fais confiance à 200% ». Le Béthune futsal affronte le Sporting Club de Paris, 4e, dimanche 14 février.
Christophe Vincent – Votre Info

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